Oui si les deux parents sont d’accord pour s’arranger.

Non s’il n’y a pas d’accord car la pension alimentaire est forfaitaire et globale. Le droit de visite et d'hébergement reste un droit et non une obligation.

Ce refus peut s’expliquer quand :

  • l’un des parents a décidé unilatéralement d’emmener les enfants à la campagne pour les protéger, sans l’accord ou contre l’avis de l’autre parent
  • l’un des parents refuse de remettre les enfants à l’autre parent par risque d’épidémie

Dans les deux cas, il est possible de prévoir un rattrapage ultérieur: par exemple, des droits de visite plus fréquents, une résidence prolongée chez l’autre parent, si le confinement se poursuit ; l’autre parent pourrait prendre l’enfant en deuxième partie de confinement ce qui éviterait des allers-retours, rajouter des jours aux prochaines vacances scolaires etc

Essayez de faire preuve de souplesse.

Après la séparation d’un couple, se protègent le mieux, les parents qui ont compris que le calcul des souffrances respectives était vain, que jamais ils n’auraient la satisfaction de comptes enfin soldés.

Ceux là ont compris qu’ils se pourriraient la vie et ensuite celle de leurs enfants, en perpétuant l’inaccessible quête d’une ardoise définitivement équilibrée.